Crédits photo bandeau Oeuvre d'André Cervera à Loupian dans le cadre des BAM © S. Lucchese
Les Balades Artistiques en Méditerranée se déclinent en quatre parcours imaginés par Sète Agglopôle Méditerranée afin de mettre en valeur le patrimoine de l’Archipel de Thau à travers l’art.
Au total, 19 œuvres pérennes d’artistes contemporains invitent à (re)découvrir le patrimoine culturel, bâti et paysager propre à chaque commune de la destination.
Chaque projet artistique est né d’une étroite concertation entre les élus et les artistes, tant dans le choix des lieux que des thématiques abordées. Chaque installation reflète ainsi la sensibilité de son créateur et entre en résonance avec le site qui l’accueille. Certaines œuvres racontent une histoire, d’autres font écho au passé, tandis que beaucoup invitent à contempler les paysages ou à déambuler dans des ruelles médiévales.
L’ensemble de ces œuvres est sublimé par la luminosité singulière qui se dégage des vastes étendues lagunaires et de la Méditerranée.
L'appli "BAM" - Une découverte avec smartphone
Téléchargeable gratuitement sur Apple et Android, l'appli "BAM" recense, pour chaque parcours, les différents points d'intérêt de la destination ainsi que les installations artistiques des BAM, agrémentées d'interviews d'artistes pour mieux appréhender les œuvres.
Pour les enfants, Zig-Zag l'hippocampe, emblème de la lagune, propose des quizz pour tester ses connaissances sur l'Archipel de Thau.
Une appli géniale réalisée par l'Office de Tourisme de l'Archipel de Thau !
Inspirée par des graffitis mis au jour lors des travaux de la médiathèque ainsi que par les vestiges gallo-romains, l’artiste propose une relecture sensible de l’Antiquité.
À travers ces deux figures, elle invite à une réflexion sur le temps et les croyances. Psyché, sculptée, et le Gladiateur, moulé, reposent sur des socles en marbre de Saint-Pons–Thomières et s’imposent au cœur du parc Sévigné, face à l’église.
Sur le parvis du Musée de l’Étang de Thau, deux Lunes se font face : l’une immobile, l’autre vibrante. À travers cette œuvre, l’artiste exprime son lien intime avec la lagune et évoque le reflet tremblant de la Lune à la surface de l’eau.
Inspiré par les arcades du château de Montbazin, celles de la chapelle Saint-Pierre et par les feuilles des oliviers du jardin, l’artiste a imaginé trois structures hybrides, à la fois mobiliers urbains et œuvres d’art. Ces installations favorisent la contemplation, le repos et les échanges, invitant les visiteurs à s’approprier l’espace.
S’inspirant des traditions ancestrales du village et de son animal totémique, le cochon — notamment célébré lors du carnaval — l’artiste a conçu un parcours de sept sculptures en acier. Cette déambulation artistique guide le visiteur au cœur du village médiéval, dans une atmosphère festive et populaire.
L’artiste bruxellois présente une série de feuilles en bronze représentant, en taille réelle, une feuille de Philodendron giganteum, froissée de six manières différentes. À travers cette œuvre, il propose une réflexion sur la diversité des formes et des expériences humaines, soulignant que, malgré nos différences, nous partageons une même essence.
Très attaché aux flux énergétiques, l’artiste a réalisé 3 arbres en métal coloré de 5 mètres de haut dans lesquels l’eau, essence de la vie, circule : « Cors à l’Orient, Cervel au centre et Lama à l’Occident », "3 entités métalliques fondues dans l’ombre des sous-bois depuis des temps immémoriaux, qui ont choisi de sortir de leur silence pour venir offrir un message muet, fragment d’un savoir oublié."
Inspirée par la fureur volcanique, les mythes aquatiques et le bœuf, animal totémique de Mèze, l’artiste a conçu une installation faisant face au mont Saint-Loup et à ses origines volcaniques. Associant le basalte à des matériaux issus du territoire industriel et lagunaire, Dédale est une œuvre à vivre et à traverser. Pensée comme une colonne vertébrale, elle invite chacun à s’y appuyer, à la parcourir et à se l’approprier, au rythme de la vie qui s’y articule.